Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sont des résidences pour seniors qui gèrent à la fois le logement et l’aide médicale. Ils sont réservés aux personnes âgées de plus de 60 ans qui ne peuvent donc plus s’assumer seules. Afin d’assurer une entrée en maison de retraite sereine, il est essentiel de comprendre comment cela fonctionne. Voici 4 choses à savoir sur les EHPAD.

EHPAD : les maisons de retraite peuvent exiger un dépôt de garantie

Les établissements médicalisés pour seniors ont le droit de demander le versement d’un dépôt de garantie. Ainsi, à partir du moment où la personne âgée signe le contrat de séjour, il est possible qu’on lui demande de payer un certain montant. Cette somme fait office de caution dans la mesure où le résident s’engage à payer son loyer et à ne pas dégrader son lieu de vie. Une personne est également désignée comme garante du paiement de ce loyer en cas de problème financier. Le montant du dépôt de garantie ne peut alors excéder le montant du tarif d’hébergement mensuel. À la fin du séjour, la maison de retraite doit restituer la totalité de la somme si aucun litige n’a eu lieu. Certains établissements se protègent davantage et demandent aussi aux personnes reconnues légalement comme étant les obligés alimentaires du senior (enfants, petits-enfants…) de signer un acte de caution solidaire. Ils paieront le loyer à la place du résident de la résidence médicalisée. Ce type de modalité est valable dans tous les EHPAD — y compris dans les solutions d’accueil pour seniors à Bordeaux — ce qui peut aider les familles à anticiper le budget en fonction de la région.

résidence médicalisée

Résidence médicalisée : des aides financières existent

Les frais d’hébergement peuvent varier d’un établissement à un autre, mais certains ne sont pas à la portée de toutes les bourses. En effet, les tarifs d’une maison de retraite haut de gamme et résidence médicalisée sont différents : ceux de la maison de retraite haut de gamme sont supérieurs à ceux d’une résidence médicalisée classique. Pourtant, cela fait partie des premières préoccupations des proches. Chacun souhaite offrir à ses parents âgés le meilleur établissement qui soit, dans lequel ces derniers se sentent bien et en sécurité. Deux sommes distinctes sont facturées : il y a le tarif hébergement qui correspond à la chambre et à son entretien, l’accès aux différents espaces de l’établissement et le tarif dépendance qui correspond à tout l’accompagnement mis en œuvre. Si lors de vos recherches, vous avez trouvé l’hébergement pour personnes âgées idéal pour l’un de vos parents, mais que celui-ci demande une facture trop importante, vous pouvez compter sur des aides publiques. À ce jour, l’État a mis en place trois aides financières destinées à alléger le coût du séjour. L’aide sociale à l’hébergement (ASH), les aides au logement et l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) prennent en compte les ressources financières du senior ainsi que son degré de perte d’autonomie. Un cumul de ces aides publiques est possible, il est donc personnalisable selon la situation de chaque senior.

EHPAD : le senior conserve ses droits fondamentaux

Lorsqu’une personne âgée entre en EHPAD, son quotidien change, mais cela ne signifie pas que ses libertés personnelles disparaissent. Au contraire, les établissements médicalisés veillent à préserver les droits essentiels liés à la dignité et à l’autonomie de chaque résident.

Une charte remise dès l’arrivée

Dès le premier jour, le senior reçoit une charte des droits et libertés conçue pour encadrer la vie en établissement. Ce document rappelle que l’entrée en résidence médicalisée n’est pas une sanction, mais un accompagnement sécurisé permettant au résident de continuer à vivre sereinement malgré la perte d’autonomie. Le personnel soignant s’appuie sur cette charte pour garantir une prise en charge respectueuse et adaptée à chaque situation.

Des libertés maintenues tout au long du séjour

Le déroulé de la vie quotidienne s’adapte aux besoins des personnes dépendantes, mais leurs droits fondamentaux demeurent intacts. Parmi les libertés essentielles préservées, on retrouve notamment :
• droit de vote
• droit à l’intimité
• liberté de pratiquer sa religion

Une organisation pensée pour la dignité du résident

L’EHPAD s’engage à respecter l’espace privatif du senior, considéré comme son véritable lieu de vie. Le personnel intervient en veillant à ne jamais dépasser les limites individuelles du résident. Lorsque celui-ci est inscrit sur les listes électorales de la ville, l’établissement peut organiser son déplacement pour qu’il puisse voter. De même, les représentants religieux sont autorisés à venir sur place si le senior souhaite continuer à pratiquer sa religion. En définitive, vivre en EHPAD n’enlève rien aux libertés fondamentales du senior : l’objectif est de protéger, accompagner et respecter chaque résident tout au long de son séjour.

EHPAD : le senior peut garder son médecin traitant habituel

La retraite médicalisée bouleverse tous les pans de la vie d’une personne âgée. Elle ne vit plus au domicile qu’elle a connu durant de nombreuses années et perd également ses repères extérieurs. Cependant, afin de ne pas tout perturber, l’établissement veille à conserver le plus d’habitudes possible. Cela passe par exemple par le choix du médecin traitant. Le médecin constitue un socle solide pour le senior, il connaît son état de santé global, ses faiblesses voire son histoire personnelle. Il fait office de figure importante et il peut être primordial de maintenir ce lien qui unit ce professionnel de santé et son patient. La plupart des établissements font en sorte de permettre à leurs résidents de choisir le médecin qu’ils veulent. Un senior a donc le droit de garder le médecin qui le suivait avant qu’il entre en maison de santé. Les consultations ne sont autorisées que dans la mesure où le médecin a son cabinet qui se situe dans la même ville que l’établissement où loge le senior. D’autres professionnels de santé comme les kinésithérapeutes peuvent également se déplacer. S’il est impossible de conserver le médecin traitant, l’EHPAD suggère d’autres noms.