Comment se développent les escarres ?

Publié le : 20 juillet 20203 mins de lecture

Quiconque doit subir un long séjour à l’hôpital suite à une opération ou est atteint d’une pathologie qui l’oblige à rester au lit pendant de nombreuses heures dans la même position, peut développer des escarres, c’est-à-dire des lésions cutanées qui entraînent une nécrose des tissus épidermiques.

Les escarres sont difficiles à traiter car elles n’affectent pas seulement la peau mais endommagent également les os et les muscles ; en particulier, le principal problème de ce type de lésions est qu’elles ne guérissent pas d’elles-mêmes, mais au contraire ont tendance à devenir chroniques. Par la suite, elles s’aggravent de plus en plus jusqu’à ce que, dans certains cas, elles entraînent la nécrose des tissus affectés.

Escarres: temps de développement

Ces lésions cutanées apparaissent, chez certains sujets, après quelques semaines et chez d’autre patients après des mois d’immobilité absolue.

Il est conseillé aux patients de changer de position toutes les 15 minutes afin d’éviter ces ulcérations qui, une fois présentes, sont longues et douloureuses à traiter.

La formation des escarres est divisée en quatre étapes :

Premier degré : rougeur, douleur, dureté accrue de la peau dans la zone affectée.

Second degré : l’épiderme se rompt, formant un ulcère et irritant la peau environnante.

Troisième degré : la plaie s’étend dans le tissu sous-cutané, formant un cratère profond. Pendant cette phase, la nécrose tissulaire commence et la lésion commence également à affecter le tissu musculaire.

Quatrième degré : à ce stade, la peste affecte également les os, provoquant la nécrose du tissu affecté.

Les causes des escarres

Comme nous l’avons mentionné, les escarres sont causées par le fait de rester dans une position statique ou dans une condition d’immobilité (même temporaire) pendant une période prolongée. Cela se produit également lors de la prise de médicaments qui entraînent un long séjour au lit. Les escarres se forment donc fréquemment sur les tissus des patients qui ont subi des opérations telles que la rupture d’un membre, mais aussi qui sont dans un état d’obésité grave ou qui traversent une grossesse à risque.

Les catégories les plus sensibles au problème sont sans aucun doute les personnes âgées, car les facteurs de risque pouvant entraîner une immobilisation se multiplient avec l’âge. Une chute banale, pour une personne âgée, entraîne des temps de récupération très lents, augmentant ainsi la probabilité de formation d’escarres.

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