Publié le : 03 juillet 20205 mins de lecture
La colocation, c’est-à-dire le partage d’un appartement, n’est plus une pratique ancienne ; en effet, non seulement les étudiants universitaires, mais aussi les personnes âgées laissées seules cherchent quelqu’un avec qui partager leur maison. Ce phénomène prend le nom de cohabitant et trouve son origine à la fois dans des contraintes économiques et dans la possibilité de jouir d’une bonne compagnie.
Comme on le sait, la crise a touché tout le monde, même les personnes âgées, qui ont subi une diminution de leur pension, et qui ont commencé à chercher des colocataires pour faire face au coût de la vie trop élevé, mais ce choix n’est pas seulement dû à des questions de difficultés économiques, en fait une autre raison qui l’encourage est le désir de lutter contre la solitude.
Le cohabitat pour les seniors : quels avantages ?
L’introduction du cohabitât pour les personnes âgées apporte de nombreux avantages, l’un des plus reconnus étant l’innovation des services de soins, grâce à des pratiques de co-soins capables de résoudre des problèmes moins complexes. Bien que cette pratique ne puisse pas remplacer les soins prodigués par les spécialistes, elle offre la possibilité aux cohabitants de se soutenir mutuellement dans les périodes les plus difficiles.
Elle permet également d’optimiser le service fourni par les spécialistes, grâce à la mise en œuvre d’économies d’échelle, et les avantages économiques tant pour ceux qui gèrent les installations que pour les locataires eux-mêmes, grâce à la possibilité d’agréger la demande de services. Le cohabitant favorise également le vieillissement actif et la participation sociale des seniors, car il est considéré comme un excellent antidote à l’isolement et à la solitude en favorisant l’inclusion de la personne âgée dans la vie des locataires.
Partager une maison pour économiser
La crise économique mondiale de ces dernières années a augmenté le risque de pauvreté pour les personnes de plus de 60 ans, en fait beaucoup d’entre elles se sont retrouvées seules et avec une pension qui leur garantit un minimum de subsistance. Pour faire face à ce problème, la solution vient des États-Unis avec le cohabitant. Ce dernier est un phénomène en forte augmentation qui a entraîné un boom des annonces pour les colocataires de plus de 60 ans.
En fait, les seniors qui ressentent la solitude, disposant d’une grande maison, peuvent décider de louer les chambres, accueillant non seulement leurs pairs, mais aussi de jeunes étudiants universitaires ; il s’agit généralement de loyers modestes, en échange de la compagnie et de la collaboration aux travaux ménagers. En outre, les personnes âgées, lorsqu’elles vivent seules, doivent faire face aux coûts croissants des factures et le cohabitant est une excellente solution à ces augmentations continues. En plus de recevoir un salaire minimum pour le loyer de la chambre, les seniors partagent le coût des factures avec leurs colocataires, faisant ainsi face à une dépense mensuelle moindre et donc avec la possibilité d’un plus grand confort.
Le cohabitat : la solitude aux oubliettes
Ce nouveau système permet, en plus du partage des factures, de profiter de la bonne compagnie d’une personne même jeune, qui, par sa vivacité, pourrait transmettre de la vitalité aux seniors, encourageant ainsi l’implication sociale et émotionnelle.
En fait, le nombre de personnes âgées accueillant des étudiants est en augmentation, et ce rapport est considéré comme une contrepartie : les étudiants s’engagent à garder leur chambre propre, voire à aider la personne âgée dans les tâches ménagères, et en retour la personne âgée leur offre un logement à un prix modique. On peut donc dire que ce mode de cohabitation pour les seniors est une petite révolution culturelle qui peut réellement changer le mode de vie de nombreuses personnes âgées, en leur faisant décider de leur propre destin, sans avoir à attendre l’aide de la famille ou des institutions.
Il existe également un autre type de cohabitât plus complexe que le précédent, il s’agit en fait des « condominiums sociaux », c’est-à-dire des structures dédiées aux seniors composées de mini appartements et de nombreux espaces communs où, outre la possibilité de mener de nombreuses activités, un soutien à la personne et une assistance médicale sont prévus.
